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Ballet Ridicule Des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé En France: Ballet Ridicule Des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé En France

Ballet Ridicule Des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé En France
Ballet Ridicule Des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé En France
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table of contents
  1. Ballet Ridicule Des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé En France
  2. Introduction:
  3. Balet Ridicule des Nièces de Mazarin, où Leurs Théâtre renversé en France
    1. Emilia:
    2. Pamphilio:
    3. Emilia:
    4. Pamphilio:
    5. Emilia:
    6. Pamphilio:
    7. Emilia:
    8. Pamphilio:
    9. Emilia:
    10. Falconia nièce:
    11. Emilia:
    12. Falconia:
    13. Emilia:
    14. Falconia:
    15. Emilia:
    16. Falconia:
    17. Emilia:
    18. Catilla 2ème nièce de Mazarin:
    19. Erisila 3ème nièce de Mazarin:
    20. Emilia:
    21. Erisila Troisième nièce de Mazarin:
    22. Pamphilio:
    23. Polidore:
    24. Pamphilio:
    25. Polidore:
    26. Pamphilio:
    27. Polidore:
    28. Pamphilio:
    29. Polidore:
    30. Pamphilio:
    31. Polidore:
  4. Bibliography:

Ballet Ridicule Des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé En France

Par P.D.P. Sieur de Carigny en 1649

Annotated and edited by Ana Archer

Introduction:

This is an annotated translation of the mazarinade, “Ballet Ridicule des Nièces de Mazarin, où Leur Théâtre Renversé En France,” written by P.D.P. Sieur de Carigny in 1649. These types of scripts For reference—les Mazarinades—were factually embellished pamphlets created in opposition of Cardinal Jules Mazarin, France’s Chief Minister and adviser to young King Louis XIV. The pamphlets were short; written, printed, and distributed quickly amongst the public. Think Twitter for the 1640’s.

These pamphlets loved speculating about the relationship between Mazarin and the Queen Regent mother, Anne of Austria. They often accused Mazarin of being a self-serving foreigner. A handful of Les Mazarinades specifically targetted Mazarin’s family. For example, “Ballet Ridicule des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé en France” takes aim at “Les Mazarinettes”—Mazarin’s seven nieces. In 1647, Mazarin invited three of his nieces (Laure Mancini1, Olympe Mancini2 and Anne-Marie Martinozzi3) to move in with him at the royal court. Mazarin hoped to enhance his political power by arranging marriages between his nieces and any willing Duc or Prince4. Luckily for the nieces, Anne of Austria loved them and, alongside her two sons, raised them as if they were her own.

“Ballet Ridicule des Nièces de Mazarin, ou Leur Théâtre Renversé en France” was inspired by a political battle fought between Mazarin and France’s Parliament. Parliament refused to codify certain tax increases thought to only add to the crown’s wealth. In response, Mazarin—invoking the royal authority of young King Louis—forced Parliament to approve the increases. This was known Phase I of the Fronde: The Parliamentary Fronde. Civil unrest increased in 1649 (Phase II of the Fronde: the Fronde of the Princes) when Mazarin and the Queen Regent commanded Condé to lay siege on Paris in January of 1649. Even nobles began to shift their loyalty towards Parliament. A peace agreement between the factions was brokered in March of 1649, “Peace of Rueil,” thus ending the resistance.

While translating this text, I did not impose drastic changes. I wanted to maintain a fidelity to the author’s original voice and choice of language. I took on the role of translator—trying to make the text easy to understand without inserting my own voice. I adjusted sentence structures throughout and replaced outdated words with special attention to potentially offensive words that might distract a modern audience. Wherever possible, I provided background analysis and explained any relevant historical context. The result is text that is a joy to read— P.D.P. Sieur de Carigny’s voice drives the reader forward while the passage’s meaning purpose can be newly applied to contemporary political tensions.

Balet Ridicule des Nièces de Mazarin, où Leurs Théâtre renversé en France

Emilia:

Il y a long-temps que je médite par moi, seigneur, Pamphilio quelque piece grotesque, pour divertir l’esprit de ces jeunes Italiennes, que la fortune de l'éminent, fait passer en France pour des Princesses de nouvelles edition. Mais certes il semble que tout s’accorde à mon dessein; car comme je manque d’invention5 pour y bien réussir, j’ai besoin de vous, mon brave, je sais que vous êtes infiniment adroit, et que votre esprit est une source inépuisable de belles choses, puis que le signeur Mazarin6, s’est servi de vous en pareilles rencontres lorsqu’il a fait jouer des pièces qui ne lui coutaient rien, quoi que la dépense n’était pas importante.

Pamphilio:

Il est très certain, Signora Emilia, que ce bon Seigneur a souvent rie au dépense des Français qui versaient des larmes de regret des profusions qu’il faisait sans délier sa bourse7. Il a imité ces charlatans qui divertissent la populace par des jeux de passe-passe8 lors qu’ils ont attiré des Coupeurs de bourses9 qui leur fouillent dans la pochette. Quand à moi, je me suis engraissé par ce moyen sans me mettre en peine qui pouvait en devenir maigre, et vous savez que c’est le propre de l’humeur Italienne qui trouve le gain de bonne odeur, de quelque part qu’il vienne. Il est vrai que la plupart des Français en font aujourd’hui, le même. Tant de partisans qui sont logés comme des monarques qui n’ont pas été autrefois que de simples ballets à couleurs confirment assez la vérité que j’annonce.

Emilia:

Tout beau, mon brave, et d’où vous viens ce caprice aujourd’hui? Vous faites une satire contre les malheurs de ce siècle lorsque nous cherchons quelque pass-temps pour tuer la mélancolie, vous n’avez pas peur de la prison10? D’autres ont été mis ne cage qui n’avaient pas chanté si hautement.11

Pamphilio:

Pour moi, je ne crains plus rien, j’ai mon compte, je vogue à pleines voiles, et je peux me retirer en mon pays, mes pistoles chargés, que j’ai gagnées en riant et en faisant rire les autres.

Emilia:

Il faut avouer qu’il y a peu de personnes en toute l’Italie qui entende si bien que vous l’intrigue du Théâtre, et que vous inventez des farces qui feraient rire les Morts. C’est pour cela que j’aimerais vous trouve si à propos12, sachant bien que vous pouvez en peu d’heures inventer quelque chose de divertissant. Travaillez y dont je vous en prie pour dissiper le chagrin de ces jeunes Italiennes, je ne manquerai pas à ce que est nécessaire pour ouvrir votre veine inventive13.

Pamphilio:

Il est vrai que l’argent est la clés de inventions les plus nobles14, et que sans lui on ne fait rien qui plaise, sur l’espérance que vous me donnez de la récompense je m’en vais inventer quelque piece jolie pour ce carnival. En carême comme en Carême, au mardi gras, comme au mardi gras.

Emilia:

Allez donc je vous en conjure de tout mon coeur, cependant je vais avertir la compagnie que m’attend que nous aurons à ce soir de quoi rire à gorge déployée, et puis après le Ballet je donnerai ordre que l’on nous prepare15 confitures forte, de la marmelade, et toutes les autres délices de la gaule. Adieu donc jusque à tantôt.

Pamphilio:

Adieu la plus royale d’entres les femmes16. Il faut que je tire de ma caboche quelque chose d’excellent; car je suis certain que je serait fort bien payé, il n’y a personne que fasse mieux ses affaires ver l'éminent que les Bouffons, et toute cette troupe de gens de même farine. L’argent ne lui coûte rien quand il le faut donner à ceux de mon metier et certes je tiens qu’il vaut mieux être aujourd’hui farceur, que bon Philosophe, bon Poète, bon Orateur, ou grand Capitaine. Voyez-vous, vous tous qui m’écoutez, je suis aujourd’hui en l’humeur de dire tout ce je que pense et lors que chacun se masque, je marche à découvert, et lorsque plusieurs font comme les fous, je fais le sage. Mais il est temps que je m’en mettre en état convenable pour faire rire et que je me retire en mon cabinet pour consulter Rabelais17 sur ce que j’ai à faire pour divertir ces petites Princesses inconnues. Si la signora Emilia me trouvait encore ici tout serait perdu. Je n’aurait que la moitié de l’argent que j’espère; il me semble que j’entends quelques personnes qui parlent, et ce n’est pas vous, au moins Messieurs à qui je parle, ma fait non je suis perdu si je me fuis.

Emilia:

Il me semble, mes dames, que vous n’avez pas à present la fraîcheur ordinaire que pare votre tient, quoi qui vous ayez maintenant grâces à Dieu que des matières de joie. Vous êtes, où peu s’en faut adorées en la Cour de France, où vous destinez de riches partis18 après tant de félicitez, vous ne pouvez plus rien demander au Ciel sans quelque sorte d’injustice.

Falconia nièce:

Vraiment vous nous en contez de belles, et quoi vous ne savez pas, qu’il n’ y a rien de plus inconstant que la fortune, et que celle qui nous montre un visage riant au matin, nous tourne le dos l'après midi. Pour moi, j'appréhende les trop grandes faveurs de la fortune, et j'y imagine que nous serons contraintes un de ces jours de retourner au lieu d’où nous sommes venues19. Il y a je ne sais quoi dans mon esprit qui m’en donne à tout moment quelque crainte et cette peur est confirmée par des rêves20 lugubres. Le même arrive presque toutes les nuits à mes deux autres soeurs, et quoi que l’on m’a déjà avertie du ballet que vous voulez que nous dansions, je ne sais quel en sera le Théâtre, puis qu’il n' y a pas point de lieu en terre de longue consistence pour nous. Je pense que le plus beau des branles21 que nous serons contraintes de dancer sera un branle de sortie22.

Emilia:

Ces presages m’étonnent, et je suis toute surprise de ces appréhensions qu’une trop grand sagesse vous donne. Il ne faut pas la crainte prévenir un mal qui possible n’arrivera pas.

Falconia:

Quoi que vous en puissiez dire, je ne m'en préoccupe23 pas de dancer, je le ferais de trop mauvaise grâce.

Emilia:

Quoi; vous ne savez pas que Monsieur, votre oncle, très illustre, à qui il ne manque plus que la Tiare sur la tête, a ordonné de tout, pour vous faire dancer à la vue de tout le beau mode dont la Cour est composée vous savez combien il est magnifique, quand il ne lui en coûte rien, et qu’il ne faut pas que vous restiez à ses volontés qui sont aussi souveraines que les diadèmes.

Falconia:

Il faut avouer , Signora Emilia, que tout l’art de l’éloquence, n'est pas point assez puissant pour m’obliger à monter sur un Théâtre qui chancelle, et d’où je ne pourrais pas tomber sans me rompre le col.

Emilia:

Je crois que vous jugez de l’inconstance de la fortune, par la légèreté de celles de votre sexe, et qu’étant femme elle fait gloire d’être volage comme vous. Votre oncle se peut vanter d’avoir arrêté sa roué et ce sera pour votre famille seulement qu’elle sera constante.

Falconia:

Tout ce que vous me dites ne sont que des cajoleries. Il faudrait que j'était bien crédule si j’écoute à vos paroles, il n’y a pas de puissance ici bas qui ait droit d’arrêter cette femme qui ne caresse jamais que pour nous, perdre. Sa roué seulement me fait peur et elle imite ceux qui égorgent les animaux lors qu’ils passent doucement la main au lieu où ils veulent planter le couteau

Emilia:

il faut avouer, que vous avez bien mauvaise opinion d’elle24.

Catilla 2ème nièce de Mazarin:

Vraiment il fait beau voir que vous passiez ainsi toute la journée en de bagatelles25, cependant que toute la ville est en armes contre ceux de notre partie26.

Erisila 3ème nièce de Mazarin:

Nous sommes toutes perdues27, je viens d’entendre chanter par la rue des vaudevilles28 contre notre Oncle et je viens de trouver sur notre table un pamphlet29 aussi sanglant30, qu’on en puisse jamais faire.

Emilia:

Je vois si cela est que les français ont levé le masque mais peut être que tout ce bruit31 ne durera pas32.

Erisila Troisième nièce de Mazarin:

J’avais toujours bien prévue, sans en rien dire que la chance de notre oncle se pourrait changer. Je vois Pamphilio avec un certain gentil homme Français, de qui nous pourrons apprendre des nouvelles mais il faut nous cacher, afin qu’ils parlent avec plus de liberté.

Pamphilio:

Hé bien cher Polidore, qui vient de retourner dans la ville, j’ai bien peur qu’il faudra retourner en Italie. Ah la malheur, j’étais sur le point de faire voir à toute la France un ballet merveilleux en inventions, et en décorations de Théâtre où j’aurais pu gagner quelque chose de bon.

Polidore:

Pour te dire en deux mots tout ce que j’en pense et selon le bruit qui court, la France va prendre le ballet pour vous renvoyer en Sicile, et pour bailer les plus grosses ordures. Je suis fâché de vous dire mon sentiment avec tant de franchise; mais c’est ma coutume de parler ansi avec mes amis; Quoi que vous soyez de ce noble, j’aime beaucoup plus ma Patrie, et je ne vois pas que les étrangers aient jamais été d’une quelque utilité à la France33, ils en ont toujours été sa ruine, témoin votre Mazarin, que tous les aréopages34 viennent de condamner, comme l’ennemi de ce Royaume, et le perturbateur du repos public. Vous voyez bien que cette nouvelle n’est pas de celles qui vous plaisent, et qu’elle est difficile pour ceux qui se préparent à un ballet.

Pamphilio:

Quant à moi j’en suis tellement surpris, que je vois bien que notre Théâtre sera avec raison appelé le Théâtre renversé; qu’en sera il donc de toute la famille de notre bon maître, qui a si mal joué son personnage?

Polidore:

Il faut croire qu’elle aura un destin aussi pitoyable que le sien, et que vos fabuleuses princesses seront l’entretien ridicule de toutes les compagnies, et qu’elles s’en retournèrent pour aller filler leur quenouilles. Et ce sont la les jeux de la fortune, qui veut que toute chose retourne à son origine.

Pamphilio:

Je n’oserais pas porter cette mauvaise nouvelle à ces Princes. J'ai peur qu’elle me mettent en plus de pieces qu'Orphée35 ne ‘était par les Bacchantes36. Voila une étrange catastrophe, pour celles qui n’auraient pas d’autre but que de s’assoir sous un dais, et cette fin est bien tragique pour une farce qui devait être accompagnée du Ballet. Je pense que le meilleur pour moi est de me retirer à petit bruit, et leur porte que voudra la nouvelle de toutes ces choses.

Polidore:

J’en laisse, aussi bien que vous la commission à qui l'a voulu prendre, je ne me plais pas à ces intrigues, où il n’y a rien a profiter.

Pamphilio:

Je pensais que nous sommes le seuls entres les hommes qui aiment l'argent.

Polidore:

Votre Mazarin nous a appris à devenir avares, et même je ne vois pas qu’il vous reste encore quelque chose en France que l’on puisse ménager, puis que ce Ministre nous a tout pillé.

Pamphilio:

Il me semble pourtant qu’il vous reste encore quelque chose.

Polidore:

Il n’ ya plus que le coeur qu’il n’a eu pas prendre: mais c’est comme je crois que les Italiens n’en veulent qu’à la Bourse. Messieurs, je vous conseille d’avertir le Mazarin et toute sa séquelle que le jeu est fini et que le Théâtre est renversé.

Fin du ballet.

Bibliography:

“Anne-Marie Martinozzi, Princesse de Conti.” Party like 1660, 15 Feb. 2016, https://partylike1660.com/anne-marie-martinozzi-princesse-de-conti/.

Aréopage. Translation French to English: Cambridge Dictionary. https://dictionary.cambridge.org/us/dictionary/french-english/areopage. Accessed 10 Dec. 2020.

Avignon, Nathalie. “Orphée face aux Bacchantes. Mutilation du chanteur dans trois romans contemporains.” Littératures, no. 66, 66, Presses universitaires du Mirail, Nov. 2012, pp. 153–83. journals.openedition.org, doi:10.4000/litteratures.197.

Beik, William. Louis XIV and absolutism: a brief study with documents. Macmillan, 2000.

Bergin, J.A. “CARDINAL MAZARIN AND HIS BENEFICES.” French History, vol. 1, no. 1, 1987, pp. 3–26.

Bonney, Richard. “Cardinal Mazarin and the Great Nobility during the Fronde.” The English Historical Review, vol. 96, no. 381, Oxford University Press, 1981, pp. 818–33.

“Branle Dance.” Encyclopedia Britannica, https://www.britannica.com/art/branle. Accessed 7 Dec. 2020.

Chumbley, Joyce Arlene. The World of Moliere’s Comedy-Ballets. [Honolulu], 1972. scholarspace.manoa.hawaii.edu, http://scholarspace.manoa.hawaii.edu/handle/10125/12166.

François Rabelais | French Author | Britannica. https://www.britannica.com/biography/Francois-Rabelais. Accessed 7 Dec. 2020.

Hassall, Arthur. Mazarin. Macmillan, 1903.

“Laure Mancini, Duchesse de Mercœur.” Party like 1660, 23 Oct. 2016, https://partylike1660.com/laure-mancini-duchesse-de-mercoeur/.

“Mazarinades.” Harvard Library, https://library.harvard.edu/collections/mazarinades. Accessed 6 Dec. 2020.

“Olympe Mancini, Comtesse de Soissons.” Party like 1660, 24 Jan. 2016, https://partylike1660.com/olympe-mancini-comtesse-de-soissons/.

P. D. P. Balet Ridicvle Des Nieces de Mazarin, Ov, Levr Theatre Renversé En France /. A Paris :, 1649, http://hdl.handle.net/2027/nc01.ark:/13960/t6154wx58.

“Torelli, Giacomo.” The Companion to Theatre and Performance, Oxford University Press, 2010. www-oxfordreference-com.offcampus.lib.washington.edu, http://www.oxfordreference.com/view/10.1093/acref/9780199574193.001.0001/acref-9780199574193-e-3959.


  1. See Laure Mancini: Laure Mancini is the oldest of five daughters. She changed her name to Laure-Victoire Mancini when she arrived in France and was known to be beautiful and a very graceful dancer. She would later marry Louis de Bourbon, the Duc de Mercoeur.↩

  2. See Olympe Mancini: Olimpia Mancini was the third born out of five daughters, sister to Laure. She took on the French spelling of her name, Olympe. Olympe had relations with King Louis XIV which did not last because he fell in love with her younger sister, Marie. Olympe married Eugène-Maurice de Savoie,Comte de Soissons.↩

  3. See Anne-Marie Martinozzi: Anne-Marie arrived in France in 1648 with her mother and sister Laura. They first stayed in Aix-en-Provence and then traveled to the Palace. She later married Armand de Bourbon, Prince of Conti. See Anne-Marie Martinozzi.↩

  4. Arthur Hassall “Mazarin” page 108↩

  5. See Richard Andrews: Anne of Austria and Mazarin brought Giacomo Torelli from Italy to France because he was known for his inventive stage settings. He was know for the Pole and Chariot system. This allowed for the stage to seamlessly and quickly change scenes instead of stage crew moving each set piece.↩

  6. Both Mazarin and the queen loved the arts and would demand performances for their enjoyment. See Chumbley, p.62↩

  7. J.A. Bergin writes, “Very little is known about the state of Mazarin’s private finances before or during the Fronde. Apart from his emoluments as minister and from sinecures, his benefices were his only known source of income. Yet he was widely held to be rich by 1648 (Bergin, p.10)↩

  8. “jeux de passe-passe” is a game of deception. Mazarin and the Queen Regent often passed laws in the name of the King which were much more self serving.↩

  9. Tax farmers↩

  10. The original text says, “quoi ne craignez vous point la boette aux caillous”. I changed the structure of the sentence and translated “la boette aux cailloux” to “la prison” as it seems “la boîte aux cailloux” is no longer used today.↩

  11. This stance comes across very manipulative. Pamphilio is raising awareness to Emilia that the Seigneur has often laughed at the French people and has simultaneously filled his pockets with money. She is asking why he is bringing this up and questioning whether he is afraid of going to prison because many others who have spoken against Mazarin have been imprisoned.↩

  12. The original text is written as “que je beny ma destinée qui fait que je vous trouue si à propos”. Je beny ma destinée means that they bless their destiny. I translated the text to be more direct to show that Emilia wanted to see Pamphilio again to discuss the Ballet.↩

  13. Emilia is insinuating that they are willing to pay a handsome price for Pamphilio to create a piece that will make Mazarin’s nieces laugh. They know Pamphilio is the funniest person in all of Italy.↩

  14. Further reference to the tensions over money between the royal kingdom and the public.↩

  15. Original text: “que l’on nous prepare force confitures”.↩

  16. Pamphilio give’s a very formal goodbye to Emilia which implies that this character could very well be Anne of Austria.↩

  17. François Rabelais (1494-1553) also known as Alcofribas Nasier, was a French writer and eminent physician. He was known for his comedy and satire. He often made fun of Italian writing. “Rabelais displayed his delight in words, his profound sense of comedy of language itself, his mastery of comic situation, monologue, dialogue, and action, and his genius as a storyteller who was able to create a world of fantasy out of words alone”(Screech).↩

  18. Mazarin guaranteed that he would find suitable marriages for his nieces that would bring nobility to his family.↩

  19. The kingdom was nervous about having to go into exile at any given moment as tension rose throughout France.↩

  20. “Songes” was originally written and has been replaced with “rêves” in order to make the text more modern.↩

  21. A “Branle” was a French chain dance in which mostly aristocrats would perform. Performed by a chain of people swaying back and forth with alternating sideways steps to the left and right in a circular motion. The anglicized word of Branle is “brawl”.↩

  22. Falconia is saying that she will dance her way out of the theater because she doesn’t want to dance.↩

  23. Note: “je n’ai garde de dancer”. Replaced garde with “préoccupe” for a more modern day translation.↩

  24. Emilia believes that Falconia has a bad opinion of her.↩

  25. From the Italian word bagatella which means a trifle or little decorative nothing.↩

  26. In January 1649, Prince Condé returned to Paris from the Catalan Revolt in order to lay siege to Paris for Anne of Austria and Mazarin after the aristocrats were in complete revolt.↩

  27. Pierre-Joseph Haitze was a historian that that used eyewitness accounts to record the Uprising in Aix. In 1649 he wrote that peasant saw many soldiers in the city hall, he became scared that they were going to arrest him and that they would follow through the governor’s punishment. He subsequently ran to Saint Sauveur, thinking he was being chased and yelling, “Help, help, we are all lost!”(Beik, p.37)↩

  28. A light comedic theatrical piece that usually combines dialogue, dancing, and song.↩

  29. Note: original text “un pasquin” which is an anonymous satirical or critical piece that is placed in a public place.↩

  30. Les mazarinades were being created in high numbers as the aristocrates were revolting against the king↩

  31. In 1648, according to Madame de Motteville, “They started shouting in the streets like convicts that all was lost, that they wanted their 'protector” back, and they would gladly die on his behalf. They assembled in groups, hung chains across the streets, and in a few hours had built barricades in every quarter of the city”(Beik, p.35).↩

  32. In January 1649, Condé attacks Paris and by Marche 1649 the “peace of Rueil” was signed which accepted the Parlement’s demands and ended the resistance.↩

  33. This is a slight at the Queen and Mazarin because many French people were discontent that their country was essentially being ruled by two foreigners. William Beik writes, “The French could not understand why their country was dominated by a foreign woman and a foreign cardinal, who were believed to be having illicit sexual relations, while the war went on interminably, great nobles and officers were thrust aside, and grasping financiers, closely tied to Mazarin, seemed to rule the day”(Beik, p.22).↩

  34. An assembly of chosen people. It originates back to the Areopagus who had judicial power in Athens.↩

  35. See Nathalie Avignon journal: "Dans la version la plus répandue, Orphée est déchiré par les Ménades de Thrace, son corps mis en pièce avec fureur. C’est cette fin violente et avilissante qui retiendra ici notre attention dans la mesure où cet acharnement sur le corps du chanteur, au-delà des justifications avancées par les sources (dépit amoureux des Bacchantes, rivalité entre Dionysos et Apollon), semble naturellement traduire une haine de la musique et de sa capacité d’envoûtement.”↩

  36. William Beik writes, “In the ancient world, bacchants were priestesses of Bacchus, the god of wine, and were therefore thought of as wild, frenzied women (Beik, p.37).↩

Annotate

Ballet Ridicule des Nièces de Mazarin, ed. Ana Archer
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